Table des matières

1       Introduction.

2       Ce que cette maxime révèle vraiment

3       Conclusion : retrouver la souveraineté émotionnelle.

V01-04/25

Fausses croyances – Quand les maximes alimentent les automatismes

1          Introduction

Certaines phrases, souvent répétées comme des évidences, forment des croyances invisibles qui façonnent nos comportements.

Parmi elles, cette maxime largement diffusée :

« Nous sommes la moyenne des 5 personnes que nous côtoyons le plus. »

Sur le papier, cela semble sage.

Mais quand on y regarde de plus près, cette idée révèle une vision passive de l’humain, conditionné par son environnement, comme s’il n’avait pas d’intériorité propre, pas de liberté de ressentir ou de choisir.

2          Ce que cette maxime révèle vraiment

Cette croyance parle essentiellement aux EPV (Enfants Perdus Verrouillés).

-L’EPV, privé de son ressenti émotionnel, devient un automate social. Il absorbe les comportements, croyances, émotions figées de son entourage sans les questionner.

Il se modèle inconsciemment pour se protéger du rejet, pour se fondre dans le groupe, sans même s’en rendre compte.

Pour lui, cette maxime devient une règle de survie :

-Je suis ce que les autres me donnent à être.

-L’EPS : une autre manière d’exister

L’EPS (Enfant Perdu Sensible), lui, reste connecté à son ressenti, même si ce ressenti est confus ou douloureux.

Il peut ressentir les influences de son entourage, mais ne s’y perd pas.

Il garde une capacité intérieure de discernement, même fragile.

L’EPS n’est pas la moyenne des autres.

Il ressent, traverse, choisit.

D’autres fausses croyances similaires

« On attire ce qu’on est. »

-Non, on attire aussi ce qu’on doit traverser.

L’EPV cherche la conformité. L’EPS accueille la complexité.

« Il faut s’entourer uniquement de gens positifs. »

-Non, il faut apprendre à rester en lien avec soi-même, même au milieu de la dissonance.

Ces croyances confortent le verrouillage, car elles donnent l’illusion d’un choix libre, là où il n’y a qu’adaptation inconsciente.

3          Conclusion : retrouver la souveraineté émotionnelle

La liberté ne vient pas de l’extérieur, ni de l’entourage.

Elle vient de la capacité intérieure à ressentir, traverser, choisir en conscience.

L’EPV devient la moyenne des autres.

L’EPS reste en lien avec lui-même.

Interroger les croyances toutes faites, c’est réouvrir l’espace du ressenti, c’est poser un pas vers la liberté.


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